L’étude de la douleur amène les auteurs médicaux à repérer trois grands mécanismes douloureux : excès de stimulations nociceptives (processus sensoriels associés à la douleur), origine neuropathique, origine psychogène. La prise en charge de patients douloureux chroniques révèle la dimension psychologique toujours présente dans la douleur ainsi que l’affirme la définition d’une “expérience sensorielle et émotionnelle désagréable”. La dimension psychologique ne peut-être confondue, assimilée à l’origine psychogène.
À l’exemple de la dépression, volontiers rapportée dans les discussions cliniques, les soignants sont quotidiennement confrontés à des patients douloureux posant le problème de l’évaluation et de la prise en charge d’un tableau psychiatrique associé à un syndrome douloureux chronique, tableau qui fait facilement, trop facilement, évoquer une origine psychogène. C’est sûrement l’entité psychiatrique la plus évoquée. Sa fréquence, sa proximité avec le deuil ou la tristesse, l’amélioration diagnostique due à la formation et à l’information accrues des professionnels de santé, les possibilités thérapeutiques, la médicalisation de la société en ont assuré le succès “culturel” (Serra et Papavassilopoulou, 1992). pour en savoir +
Cabinet de Psychothérapie – Thérapie de couple – Thérapie Brève Intégrative – Psychanalyse Rêve Eveillé sur Montpellier